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Lors du module deux, nous avons vu la technologie des appareils constituants un panneau de comptage et leur rôle. Dans le module trois leur fonctionnement. A présent dans le module quatre nous allons câbler ces différents appareils afin de les relier entre eux. Bien sûr avant de réaliser le câblage de ces appareils nous allons étudier les schémas de base.

*** L’objectif de cette séquence est de décrire les schémas de câblage des comptages basse tension à puissance limitée. La séquence durera soixante minutes environ et comporte trois unités d’ apprentissage. En fin de séquence une validation des connaissances acquises sera effectuée.

Vous avez la possibilité d’accéder directement à l’évaluation en fin de séquence.

L’objectif de l’unité une est de décrire le schéma d’un circuit électrique simple. Celui de l’ unité numéro deux est de décrire le schéma de puissance d’un comptage à puissance limitée et enfin le troisième est de décrire le schéma d’un circuit de télécommande tarifaire d’un comptage à puissance limitée.

****  Bien nous allons parler de schéma électrique. Mais avant de démarrer cette unité, une question.

Pour vous, quelle est la particularité commune à ces deux photos ?

Elles représentent des câblages électriques constitués de circuits électriques élémentaires. Si vous observez la photographie de droite, elle est constituée d’un circuit simple élémentaire, celle de gauche d’une bonne centaine de ces circuits élémentaires simples. En revanche l’approche pratique sera toujours la même, à savoir, quelque soit le type d’opération, raisonner en circuit élémentaire simple. Avant de parler de câblages électriques, et bien, nous allons découvrir ou revoir pour certains, les différents types de schémas électriques. Il est bien entendu que, quelque soit la complexité d’un schéma de câblage, celui-ci sera toujours constitué de circuits électriques élémentaires.

***Unité 1 : Décrire le schéma d’un circuit électrique élémentaire

****Comment ça marche ? Je vous propose pour commencer, de reconstituer un circuit élémentaire électrique. Pour cela cliquez sur le bouton « Activité 1 » et laissez-vous guider.

Lorsque vous reviendrez sur cet écran, cliquez sur suite pour continuer. Prenez votre temps pour répondre.

****Comment ça marche ? Je vous propose pour commencer, de reconstituer un circuit élémentaire électrique. Pour cela cliquez sur le bouton « Activité 1 » et laissez-vous guider.

Lorsque vous reviendrez sur cet écran, cliquez sur suite pour continuer. Prenez votre temps pour répondre.

****Nous avons vu précédemment la constitution d’un circuit élémentaire. Lorsque les professionnels oeuvrent dans leur spécialité, ils peuvent avoir besoin d’une représentation différente de celle que nous avons étudié précédemment. Il existe quatre formes de représentation pour un même schéma électrique Je vous propose de les aborder et de comprendre leur emploi en cliquant sur les vignettes de présentation. Ne vous attachez qu’a la forme de la représentation des schémas et non à son contenu. Dans nos exemples d’implantations et de formes de schémas électriques nous prendrons l’exemple de l’installation d’un va-et- vient dans une pièce, appareil bien utile et connu de tous.

***Le schéma architectural est le schéma qui permet de déterminer l’implantation du matériel en fonction de la disposition du tracé d’une pièce ou d’un local. La disposition des symboles est réelle par rapport au tracé de la pièce et représente la disposition des appareillages électriques utilisés. Sur ce schéma rien concernant les canalisations et circuits électriques n’est notifié, c’est le schéma établi entre le client ou l’architecte et l’électricien en charge de la réalisation.

****Le schéma développé est un schéma complet (protection électrique comprise) qui donne le fonctionnement du montage avec des symboles appropriés. Il ne tient pas compte de la disposition de la pièce.Ce type de schéma est utilisé lors de l’étude ou de la conception d’une installation électrique.

****Ce schéma unifilaire permet en simplifiant le tracé de l’installation, de prévoir le nombre exact de conducteurs utilisés dans le circuit électrique. Il est utilisé lorsque les conducteurs sont beaucoup trop nombreux et évite la confusion. Il est représenté par un trait unique et sur ce trait, on indique le nombre de conducteurs réels par des traits en parallèle.

***Nous avons vu que le générateur pouvait se présenter sous diverses formes. La commande sera matérialisée par un interrupteur, un poussoir, une cellule photo-électrique etc. Le récepteur pourra avoir la forme d’une lampe, d’ une bobine de relais, d’une résistance etc.

Systématiquement les circuits sont associés à des protections bipolaires, à savoir une coupure sur la phase ou polarité, une autre sur le neutre. Cela permet en plus, lors d’une consignation, de mettre le circuit hors tension sans souci et de façon certaine tout le circuit concerné. Imaginons maintenant qu’un objet fasse contact entre deux polarités. La protection matérialisée par le fusible va réagir et mettre très rapidement le circuit hors tension. L’installation de protection en amont du circuit est une obligation et permet de limiter les dégâts en cas de dysfonctionnement.

Nous venons de voir un schéma théorique, nous allons voir après que, systématiquement les circuits sont associés à des protections bipolaires, à savoir une coupure sur la phase ou polarité, une autre sur le neutre. Cela permet en plus, lors d’une consignation de mettre le circuit hors tension sans souci et de façon certaine tout le circuit concerné.

****Nous avons vu que le générateur pouvait se présenter sous diverses formes. La commande sera matérialisée par un interrupteur, un poussoir, une cellule photo-électrique etc. Le récepteur pourra avoir la forme d’une lampe, d’ une bobine de relais, d’une résistance etc.

Systématiquement les circuits sont associés à des protections bipolaires, à savoir une coupure sur la phase ou polarité, une autre sur le neutre. Cela permet en plus, lors d’une consignation, de mettre le circuit hors tension sans souci et de façon certaine tout le circuit concerné. Imaginons maintenant qu’un objet fasse contact entre deux polarités. La protection matérialisée par le fusible va réagir et mettre très rapidement le circuit hors tension. L’installation de protection en amont du circuit est une obligation et permet de limiter les dégâts en cas de dysfonctionnement.

Nous venons de voir un schéma théorique, nous allons voir après que, systématiquement les circuits sont associés à des protections bipolaires, à savoir une coupure sur la phase ou polarité, une autre sur le neutre. Cela permet en plus, lors d’une consignation de mettre le circuit hors tension sans souci et de façon certaine tout le circuit concerné.

****Ce coup-ci l’unité une sur le schéma élémentaire est terminée. Souvenez-vous qu’un circuit électrique est toujours, s’il est conforme au prescrit, constitué de : Un générateur qui alimente un fusible de protection à l’aide d’une phase, la sortie de celui-ci entre dans un appareil de commande qui dans notre cas est un commutateur la sortie de ce commutateur alimente le récepteur, qui pour cet exemple sera une ampoule électrique pour se refermer ensuite sur le moins ou neutre du générateur.

Vous avez là, un circuit élémentaire électrique. Tous les câblages que vous effectuerez simples ou complexes aurons cette architecture là. Cependant dans la réalité, souvenez-vous que vous aurez en plus une coupure du conducteur neutre, l’ensemble s ’appellera coupure bipolaire. Cette coupure bipolaire servira à protéger le circuits des court-circuits et permettra d’effectuer une consignation du circuit pour travailler hors tension.

***L’objectif de l’unité numéro deux est de décrire le schéma de câblage de puissance d’un panneau de comptage à puissance limitée. La durée de cette unité est de vingt minutes. Aucun document n’est nécessaire, en revanche, rien ne vous interdit de vous munir de papier brouillon et stylo pour travailler cette unité.

***Souvenez-vous des modules précédents. La disposition électriques des appareils d’un panneau de comptage se présente de cette façon. Cette apparence bien sûr peut changer physiquement, pour des raisons de commodités. Nous travaillons uniquement sur le circuit de puissance monophasé, le circuit triphasé sera étudié plus loin dans ce même module.

****Observez bien ce schéma avant de passer à l’écran suivant.

****Vous allez devoir reconstituer le schéma du circuit de puissance monophasé. Pour cela cliquez sur le bouton « activité 3 ».

Lorsque vous reviendrez sur cet écran, cliquez sur suite pour continuer. Prenez votre temps pour répondre.

***Nous ne reviendrons pas sur ce qui se passe à l’intérieur de ces appareils que vous avez étudiés dans des modules précédents. Nous allons nous attacher au schéma de raccordement de ceux-ci. Pour commencer nous allons travailler sur le circuit de puissance dans une installation monophasé.

****Maintenant que vous avez vu le câblage en théorie, je vous propose de faire la même chose sur un panneau de comptage. Commençons par enlever les dessus pour voir le dessous. Pour cela cliquez sur les appareils, allez-y.

****Pour des raisons de commodités nous avons séparé les appareils, sachant que dans la réalité ils ne seront pas forcément figés à une place précise. En revanche le câblage électrique sera le même. Je vous propose de démarrer le câblage en reliant les différentes bornes des appareils. L’installation client est matérialisée par une ampoule pour simplifier l’ ensemble. Vous allez procéder étape par étape. Voici votre premier fil. Où allez vous le raccorder ? Cliquez sur la borne de votre choix à l’aide de votre souris. Allez-y.

****Voilà le schéma de la puissance du compteur monophasé, réalisé. Je vous invite à bien étudier ce schéma. Comme les fois précédentes vous noterez l’ effet de boucle  élémentaire étudié pendant l’ unité numéro une. Nous allons corser quelque peut notre progression par l’étude du schéma de puissance triphasé.

****Bien, je vous propose d’étudier le câblage du comptage triphasé, qui, comme vous le savez, est la synthèse de trois systèmes de mesures monophasés. Pour le câblage, c’est la même chose, nous allons câbler trois fois ce que nous avons vu précédemment.

Je vous invite à cliquez sur l’un des capots afin de réviser le schéma interne des appareils.

***Observez bien ce schéma avant de passer à l’écran suivant.

****Vous allez devoir reconstituer le schéma du circuit de puissance triphasé. Pour cela cliquez sur le bouton « activité 4 ».

Lorsque vous reviendrez sur cet écran, cliquez sur suite pour continuer. Prenez votre temps pour répondre.

***Bien ! Vous connaissez maintenant le schéma des appareils du circuit de puissance triphasé. Je vous propose d’ étudier le schéma triphasé d’un comptage électrique à puissance limité. Comme nous l’avons évoqué, c’est en fait le câblage de trois systèmes monophasés.

Allez ! C’est parti. Regardez bien ce schéma de câblage, nous y reviendrons plus loin dans ce module et vous en aurez besoin. Comme vous avez pu le voir chaque ampoule représente une phase chez le client, sachant que le neutre est commun et donc tous les circuits se referment sur lui.

***Voilà c’est fini. Vous avez à présent devant vous la synthèse des schémas monophasé et triphasé d’un panneau de comptage à puissance limitée. Nous ne représentons pas l’ aval de l’AGCP cette fois-ci car, comme vous le savez, c’est là que s’ arrête les ouvrages du distributeur et commence l’installation client. En revanche si vous avez des attentes ou des questions, le formateur, lors de votre présentiel se fera un plaisir de vous aider.

***Bienvenue dans l’unité 3. L’objectif de cette unité est : Décrire le schéma d’ un circuit de commande tarifaire d’un comptage à puissance limitée. La durée de cette unité est d’ environ vingt minutes.

****Dans le cadre d’ un comptage double tarif, le circuit de puissance ne changera pas, aussi bien en monophasé qu’ en triphasé. Par conséquent, nous le mettrons de côté pour se concentrer sur le circuit de commande. Comme vous pouvez le constater, nous avons un deuxième cadran qui apparaît pour les heures creuses, un relais de télécommande piloté par le 175 Hertz, un relais de découplage pour piloter la partie client et enfin un coupe-circuit bi-polaire deux ampères pour protéger l’ ensemble du circuit.

****Deux types de schémas de télécommande tarifaire co-habitent depuis des années. A savoir le schéma hors concession, suivi du schéma en concession que nous allons étudier maintenant, utilisé de façon régulière depuis le début des années quatre vingt . Nous aurons l’occasion d’étudier l’autre schéma lors de votre venue en présentiel. Je vous propose maintenant de voir l’ intérieur des appareils afin d’ étudier leur câblage.

****Observez bien ce schéma avant de passer à la diapositive suivante.

****Vous allez devoir reconstituer le schéma du circuit de commande tarifaire. Pour cela cliquez sur le bouton « activité 5 ».

Lorsque vous reviendrez sur cet écran, cliquez sur suite pour continuer. Prenez votre temps pour répondre.

****Nous vous proposons de relier les différents appareils en eux, suivant votre inspiration et bien sûr en conformité avec la réglementation. Prenez votre temps, l’ essentiel est réfléchir et d’être logique. N’ oubliez pas d’ utiliser la méthode de la boucle que nous avons vus en début du module. Résonnez en circuit simple. Pour faciliter votre progression nous avons réalisé l’ alimentation du relais, ainsi que la partie client qui ne nous intéresse pas ce coup-ci. Comme vous pouvez le voir sur ce schéma, nous avons placé la phase alimentant le relais à droite et le neutre à gauche, ceci bien que nous vous ayons signalé que l’alimentation d’un relais en général n’était pas polarisée, de même que toutes les bobines, aussi bien relais, que change tarif ou découplage abonné. Par convention empirique les techniciens intervenants sur ce type de matériel ont l’ habitude de raccorder le neutre à gauche et la phase à droite. La seule et unique façon de savoir qui est qui, est de se servir d’un appareil de détection homologué.

Bonne chance

Commencez par raccorder ce fil. Pour cela vous devez cliquer sur la borne d’arrivée avec votre souris.

***Bravo ! Le branchement est terminé. Cliquez sur suite pour continuer.

« EN CONCESSION »

****Voilà, vous venez de réaliser le circuit de commande tarifaire d’un comptage à puissance limitée, ce câblage est dit : « En concession » c’est à dire que le distributeur alimente bien le contact change tarif du compteur(dt) , aussi le contact asservissement (ass) qui va alimenter la bobine du relais de découplage, appelé « Rda ». Ensuite cette bobine du RDA va fermer ou ouvrir un contact qui lui fait partie de la NF C 15-100 et de ce fait alimenté par le client. Vous trouverez ce schéma aussi dans les installations collectives d’immeubles. Nous allons comparer ce schéma actuel avec un schéma plus ancien mais encore présent sur les ouvrages en nombre conséquents en passant sur la diapositive suivante.

****Pour le final je vous propose de bien regarder ces deux schémas afin de vous en imprégner. Ils seront très importants pour la suite de ce module et de votre activité de technicien clientèle. Sur votre gauche le schéma en concession et sur la droite le schéma hors concession. Comme sur les diapositives précédentes l’ampoule qui apparaît matérialise simplement l’installation du client.

****Pour terminer, vous aurez l’ occasion sur le terrain d’ être confrontés à un schéma appelé, »EJP »c’est-à-dire : Effacement Jours de Pointe.

Ce schéma et son câblage sur de vrais panneaux de comptage sera abordé lors de votre présentiel sur un site de formation. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il se décompose en deux parties. 343 Jours qui correspond pour le distributeur à des périodes de l’ année ou le coût de production de l’ électricité est le plus bas et donc avantageux pour le client. Ensuite vingt deux jours dits chargés, situés entre le 1er novembre et le 31 Mars ou le distributeur fait appel à des moyens de production beaucoup plus coûteux et demande à ses clients de s’ effacer. Sinon celui-ci répercute ses coûts sur ses clients et donc le prix de l’énergie s’ envole. Ce tarif est éteint depuis 1994, et supprimé chez le client notamment en cas de modifications contractuelles. Les vingt deux jours rouges de l’ EJP ne sont pas forcément identiques à ceux de TEMPO. Le tarif TEMPO  lui, appelé aussi tarif bleu, blanc, rouge possède six options tarifaires en fonction du climat. Les jours Bleu  sont de trois cent jours, les jours Blanc de quarante trois jours et enfin les jours rouges de vingt deux jours. Ces derniers, vous vous en doutez, tombent pendant la période du premier novembre au trente et un mars de l’année suivante. En revanche une année TEMPO se déroule du premier septembre au trente et un août de l’année suivante.